À l’occasion de la journée du 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement, l’UNSA réaffirme son engagement sans faille dans la défense du droit à l’IVG.
Si l’UNSA s’est réjouie de l’inscription de la “liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG » dans la constitution française en mars 2024, inscription qu’elle réclamait depuis fort longtemps, elle demande aussi avec la CES que ce droit à l’avortement soit inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Elle rappelle que ce droit fondamental est régulièrement remis en cause par certains gouvernements.
En France, la baisse des infrastructures et du nombre de praticiens empêche de faire valoir le libre droit de chacune à l’IVG, notamment dans les zones rurales. Il faut donc garantir aussi les moyens humains et matériels pour que s’exerce réellement ce choix.
La prévention, la formation et l’information peuvent être améliorées. Il est également urgent de renforcer l’éducation des élèves en termes d’éducation sexuelle.
L’UNSA continue et continuera à se mobiliser aux côtés de toutes celles et ceux qui luttent pour leurs droits en demandant notamment :
- avec la CES, l’inscription du droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ;
- le retrait de la clause de conscience spécifique des médecins
- l’amélioration de l’éducation auprès des élèves.
L’UNSA aux côtés de nombreuses associations et organisations syndicales appelle aux rassemblements et mobilisations le 28 septembre partout en France pour le droit à l’avortement et son application effective.