C’est à partir du 6 novembre 2023, selon la lettre d’information féministe « Les Glorieuses », que les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin 2023 si l’on tient compte des inégalités de salaire entre les femmes et les hommes. L’UNSA estime qu’il faut accélérer la mise en place de mesures pour faire de l’égalité professionnelle une réalité et réduire ces inégalités salariales.
D’après l’Insee, le revenu salarial des femmes est inférieur en moyenne de 24,4 % à celui des hommes, tous secteurs et temps de travail confondus.
À temps de travail et poste comparable, l’écart de salaire entre les femmes et les hommes est encore de 4,5%.
Et pour cause, souvent travailleuses de première ligne, elles sont directement impactées par les temps partiels, de plus en plus imposés.
Elles sont aussi plus fortement présentes dans les secteurs les moins rémunérateurs. Les offres d’emplois peu qualifiées et les contrats de courtes durées se sont multipliés. Elles accèdent plus difficilement aux fonctions dirigeantes.
L’UNSA constate que l’index égalité professionnelle femmes-hommes a trop peu d’effet sur les salaires et de trop lentes évolutions dans les carrières.
Pour l’UNSA, il faut rendre réelle l’égalité au travail qui ne repose pas uniquement sur cette discrimination salariale.
D’autres facteurs doivent aussi être pris en compte. C’est pourquoi, lors de la Conférence Sociale du 16 octobre, l’UNSA a notamment demandé la révision de l’index égalité professionnelle, des mesures sur les temps partiels et les contrats courts ainsi que la transposition de la Directive européenne sur la transparence salariale.